TiREX : "la veille" au sein du panier PFH


La veille au sein d'un collectif, c'est moins facile que la veille perso,
surtout si tous les membres du groupe n'ont pas la même définition de ce mot ;-)

On ne s'en n'est pas rendu compte tout de suite, mais on a failli avoir une Prise De Tête sur le mot "la veille".

Même en écrivant dans le tout premier compte-rendu de réunion ce que nous allions faire.
Même en ayant bien fait, au début, que nous avions écrit dans ce compte-rendu.
Car petit à petit, certains sens du mot "veille", propres à chacun de nos vécus personnels, ont influencé nos comportements.


Différences de points de vue

Pour certains, la veille c'est :
  • le fait de rassembler de la matière, "du compost" (vite fait) pour alimenter nos réflexions dans le cadre d'un projet ciblé,
  • ce qu'on fait quand on collecte des sources pour une thèse (comme lire des livres),
  • des outils (directement exploitables),
  • le fait de (sur)veiller les tendances du marché, le savoir-faire des confrères, la concurrence,
  • le fait de constituer un portail de liens pour le grand public, ou pour une asso, ou pour le futur réseau Animacoop,
  • ... le truc qu'on a vu en cours Animacoop, mais qu'on ne maîtrise pas encore.

Du coup, chacun a eu sa vision de :
  • "à quoi ça sert ?",
  • "où ça se met sur le Wiki ?",
  • "est-ce un outil de travail ou un résultat du panier ?".

Démarche chronologique

Dès les premiers jours du projet, nous fîmes un exercice de collecte de liens,
mené très rapidement (1 à 2 heures pour 3 membres du groupe),
pour pallier au fait que certaines personnes ne seraient guère disponibles :
  • ni les 10 premiers jours,
  • ni une partie des 10 derniers jours
(sur 35 jours disponibles, un vrai challenge).

Cet exercice nous a initialement surtout permis de mieux percevoir
vers quoi allaient s'orienter les contributions de certaines personnes du groupe,
en fonction des centres d'intérêts que chaque collecte révèle chez les uns et les autres.

Petit à petit, la plupart des liens collectés furent ensuite intégrés dans nos productions.


Quels enseignements ?

La principale difficulté "stressante" ressentie est liée au volume important d'information "à lire" ou "susceptible d'être lue",
ce qui demande un apprentissage progressif :

  • de la part de ceux qui collectent et publient :
    • chercher des éléments synthétiques
    • vérifier les droits de diffusion
    • expliquer l'objet du lien proposé

  • de la part de ceux qui lisent :
    • sélectionner ses lectures
    • lire en diagonale, ou plus soigneusement,
    • ne pas juger les membres du groupe en fonction de la qualité ou de la nature de certains contenus

  • pour tous :
    • bien intégrer le fait que certains articles mis en lien évolueront dans le temps sur internet, indépendamment de l'intention de départ de la personne qui collecte,
    • accepter l'idée que certains liens ne serviront "que plus tard", ou "pour d'autres personnes", même s'ils ne sont pas dans nos priorités individuelles immédiates.