TiREX : "l'arbre à compétences" du panier PFH

Procédé pour le "remplissage" de la structure et du contenu de l'arbre


Aucun CV, aucun organigramme n'a été martyrisé pour cette initialisation ;).

Les définitions des compétences ont été "visualisées", "inventées", en fonction :
  • des personnes effectivement présentes,
  • des orientations de ce projet spécifique.

Aucun dictionnaire sur Terre ne dit, par exemple, que "la formation c'est synonyme d'écorce",
tout ça a été construit par associations d'idées, par transposition entre la structure d'un arbre et d'un projet "en général".

La personne qui a initialisé la carte a d'abord :
  • posé quelques compétences-clefs comme les racines, le tronc, la ramure, les feuilles,
  • pris en compte les informations issues de la réunion de démarrage, comme, par exemple :
    • le choix de commencer par un peu de veille, de la part de ceux qui semblaient avoir un avis sur le thème,
    • le souhait affiché par certains contributeurs de faire un sous-projet de saynette, de façon autonome par rapport au reste,
    • les angles d'approches différents des uns et des autres,
    • et de manière totalement pas scientifique mais amusante et déstressante, un jeu empathique :
      • "si je ferme les yeux en pensant à untel, je le vois plutôt où, en fonction de ce que je perçois de lui ?"
      • (en restant en pleine conscience que nous ne nous connaissions que très peu les uns et les autres).

Puis le premier jet de cet arbre a été présenté au groupe, et petit à petit :
  • le positionnement des uns et des autres a pu évoluer,
  • la métaphore a évolué.

Par un échange plus ou moins explicite sur le thème "je t'imagines là, mais toi, tu te verrais plutôt où".

Conclusions sur cette démarche :

Au fil du projet l'arbre a tenté d'aider le groupe à :
  • voir que chacun fait bien "quelque(s) chose(s)"
  • voir que l'on peut transférer, changer les rôles,
  • voir où chacun pourrait intervenir,
  • voir où il ne faut pas avoir trop d'ambitions, faute de compétences disponibles,
  • voir où on pourrait avoir le plus besoin de renfort,
  • voir que chacun avait le droit de s'exprimer et de choisir librement,
sans hiérachiser ni les rôles ni les personnes.

Enfin, ça, c'est le principe expérimental...
parce que en 5 semaines à distance...
on a surtout fait ce qu'on a pu.

Mais c'est joli, non ?