Un projet coopératif, un changement humain

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Il n'y a pas qu'une seule façon de mener un projet, il n'y a rien de systématique en terme d'outils, de méthode.

Cet article traite de la notion de changement, en s'inspirant des méthodes de gestion de projets industriels.

Il peut apporter certains éclairages :
  • dans certains projets coopératifs,
  • et, pourquoi pas,
    • pour mieux analyser la perturbation que peut créer dans votre cerveau, à titre personnel,
    • le changement apporté par la formation Animacoop, ou l'acquisition de bonnes pratiques coopératives.

Lors d'un changement il convient d'identifier :
  • Un contexte +/- prévisible
  • Un point de départ +/- bien observé
  • Un point d'arrivée (des objectifs) +/- bien défini
  • Des publics (de différents type : acteurs, utilisateurs, partenaires, etc...) +/- bien identifiés
  • Des exigences +/- fortes dans différents domaines (impact humain, économique, écologique, stratégique...)
  • Une trajectoire à définir, de façon +/- adaptée et adaptable, souvent par étapes

S'il n'est pas préparé convenablement, un changement est source de multiples conflits ou difficultés sur le plan humain.

Exemples de comportements à surveiller lors d'un changement :
  • "Ceux qui n'aiment pas le numérique, ils n'ont qu'à partir, y'a pas d'omelette sans casser des oeufs".
  • "Comme certains n'aiment pas le numérique, pas de numérique".
  • "Je n'ose rien dire à ceux qui (me) perturbent, je les laisse faire dérailler la situation, le projet".
  • "Si personne ne (me) dit jamais rien quand je / ça déraille (bcp / un peu), comment progresser ?"

La mise en oeuvre de projets coopératifs dans un contexte qui ne l'est pas au départ, est un changement en soi,
qui se prépare, et implique plusieurs actions, comme :
  • avoir le pouvoir de décider ce changement,
  • identifier des acteurs chargés de conduire, piloter ce changement, légitimes aux yeux des publics concernés,
  • communiquer auprès des différents publics (sur les objectifs, mais aussi sur la trajectoire, et ses conséquences),
  • prendre en compte leurs besoins et contraintes,
  • former les publics concernés à l'utilisation des outils numériques,
  • et d'autres pratiques non détaillées ici.

Le changement ne se décrète pas. Quand on l'organise, c'est mieux.

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