Permaculture


Fiche-découverte sur la permaculture

Ce texte est extrait d'un livret sur les forêts nourricières, écrit par Norbert Fond et diffusé par  GreenFriends-France (plus d'informations : contact@greenfriends-france.org)


Qu’est-ce que permaculture ?


Il existe autant de définitions de la permaculture que de personnes qui la mettent en pratique. Cependant, pour appréhender ce concept, il est possible de s’intéresser à son origine : la permaculture est née de la volonté d’utiliser la nature comme un modèle pour créer et agencer notre propre habitat. Cette idée s’inspire du fait que la nature étant par définition durable, en parvenant à comprendre comment un écosystème naturel fonctionne, il devient possible d’appliquer cette connaissance pour créer un monde pérenne.

La permaculture est une science permettant de créer des systèmes pouvant répondre aux besoins des êtres humains tout en respectant les cycles naturels de la terre, de l’air et de l’eau. Elle consiste à concevoir, aménager et planifier un lieu afin qu’il soit capable, par son existence propre, de produire plus d’énergie qu’il n’en consomme. Le système doit permettre de créer un surplus suffisant pour pouvoir remplacer les éléments qui le composent avant que ceux-ci n’arrivent en fin de vie.

Exemple de la forêt

La forêt est un exemple concret de fonctionnement naturellement durable. Elle ne nécessite aucune ressource extérieure : ni pesticides, ni herbicides, ni même engrais. Le soleil, l’eau, l’air et les minéraux provenant de la dégradation de la roche du sous-sol sont les seuls éléments dont elle dispose. Quelle est la clé de ce succès ? Qu’est ce qui fait qu’un écosystème fonctionne et perdure ?

Une réponse : la diversité... Cependant, la diversité ne signifie pas un nombre important d’espèces différentes ! Il ne suffit pas de mettre ensemble des milliers d’espèces végétales et animales pour obtenir un écosystème. Ce qui fait qu’un écosystème fonctionne, c’est la diversité des relations bénéfiques existant entre les éléments qui le composent.

Dans le cas d’une forêt, une espèce de plante crée par exemple un abri pour une autre en la protégeant du vent et en maintenant l’humidité qui lui est nécessaire pour survivre. Une autre plante, grâce à une coopération avec certaines bactéries du sol, fixe de l’azote provenant de l’atmosphère et en restitue à ses voisines. Des champignons extraient des minéraux du sol et l’échangent avec des plantes contre des sucres. Des insectes pollinisent les fleurs en échange de nectar, etc...

Il est donc important de retenir que tous les écosystèmes naturels sont composés d’un vaste réseau d’interconnexions positives entre les éléments qui les composent : c’est cela qui permet d’aboutir à une productivité importante sans l’apport d’aucun intrant extérieur (engrais, pesticides, intervention humaine etc).

En application

La permaculture cherche à maximiser ce principe, qui peut s’appliquer à tout type d’élément que nous souhaitons intégrer dans notre système.

Prenons par exemple le cas d’une serre. Son emplacement jouera sur les interconnexions qu’elle pourra avoir avec les autres éléments.

Dans le cas d’une serre disposée seule au milieu du jardin, la chaleur accumulée pendant la nuit est diffusée dans toutes les directions, ce qui a pour conséquence son refroidissement rapide.

Par contre, si elle est adossée à un mur de la maison, celui-ci absorbe la chaleur durant le jour et la restitue lentement durant la nuit. Cela permet de garder la serre à l’abri des gelées pendant l’hiver et permet aux plantes de continuer à pousser sans autre chauffage par combustion (fioul ou bois). De plus, la maison bénéficie de la chaleur accumulée dans la serre durant la journée, y réduisant aussi les besoins en chauffage. Enfin, les habitants de la maison profitent d’un espace abrité ouvert sur l’extérieur les jours de mauvais temps. Les semis pour le jardin ont ainsi toute l’attention nécessaire pour démarrer parfaitement car il suffit de traverser une pièce pour prendre soin d’eux.

Historique de la permaculture

Les principes de la permaculture ont été utilisés depuis des milliers d’années et le sont encore aujourd’hui dans différentes régions du monde, par des personnes n’ayant jamais entendu parler du terme de permaculture. Par exemple, les Chagga du nord de la Tanzanie, ou encore les habitants de la région de Kandy au Sri Lanka, cultivent des jardins qui ressemblent à des versions modifiées de la forêt naturelle. Des arbres, des vignes, des buissons, des plantes médicinales et des légumes poussent ensemble. Chaque plante est placée de manière à produire les conditions nécessaires au développement requis par une autre. Il en résulte des jardins luxuriants à haute productivité ne nécessitant aucun apport extérieur et très peu d’entretien. Ces jardins offrent en partie ou totalité la nourriture nécessaire à la communauté mais aussi la pharmacie, des fibres et des légumes destinés à la vente. Tout ceci sur une très petite surface.


C’est au cours des années 70 que le mot « permaculture » a été inventé par deux Australiens : Bill Mollison et David Holmgren. Dans les années 90, Bill Mollison et Reny Slay ont écrit Introduction à la permaculture. Ils donnent alors la définition suivante :

« [...] un système basé sur le design permettant de créer des environnements humains durable. Le mot lui même résulte non seulement de la contraction du mot permanent et agriculture mais aussi de permanent et culture. Il va en effet de soi que la pérennité d’une civilisation et donc de sa culture, passe inévitablement par l’aspect durable de son agriculture et du rapport éthique qu’elle entretien avec la terre. Dans un premier abord la permaculture a à voir avec les plantes, les animaux, les constructions et les infrastructures (eau, énergies, consommation). Cependant, la permaculture n’étudie pas ces éléments pour eux même mais plutôt les interactions que l’on peut créer en fonction de leur agencement sur le terrain ».

L'éthique de la permaculture

Alors que Bill Mollison et David Holmgren définissent la permaculture en Australie, Masonabu Fukoka au Japon développe l’idée d’une agriculture naturelle qu’il décrit dans son livre La révolution d’un seul brin de paille. Bill Mollison en dit alors : « Fukoaka a peut être le mieux défini les bases de la philosophie de la permaculture. En bref, c’est une philosophie consistant à travailler avec la nature, plutôt que contre elle... »


La permaculture est un mouvement populaire, une véritable philosophie de vie guidée par une éthique et des principes. On peut résumer cette éthique en 3 points majeurs :


Prendre soin de la terre

Autrement dit la protection de tout ce qui vit et ne vit pas. Les animaux, les végétaux et leur diversité, le sol, l’atmosphère, l’eau, etc. Cela implique la mise en place d’activités ne détruisant pas l’environnement, une juste utilisation des ressources et par conséquent une juste manière de vivre.


Prendre soin des hommes

Autrement dit la prise en compte des besoins primaires des êtres humains, comme la nourriture, un abri, l’éducation, un emploi décent, etc. Cet aspect est très important car malgré le fait que nous ne représentions qu’une infime part de vie sur le tout planétaire, nous avons un impact considérable sur celui-ci. Dès lors que nous parvenons à combler nos besoins primaires, il n’est pas nécessaire d’avoir des pratiques détruisant à large échelle la vie sur cette Terre.


Partager équitablement les ressources

Autrement dit, lorsque nous avons pris soin de combler nos besoins primaires tout en faisant de notre mieux pour créer un système durable, étendre notre influence de manière à aider les autres à parvenir à cet état. Les surplus en temps, en argent et en énergie dégagés grâce à un système efficace doivent êtres réinjectés dans les deux premiers points.

Les principes de la permaculture

Les principes utilisés en permaculture sont nombreux, en voici quelques un à titre d’exemple.


Le problème est une opportunité

Il y a un aspect positif et négatif dans chaque chose, c’est la manière dont on la regarde qui nous fait percevoir la situation comme étant un avantage ou un inconvénient.


Chaque élément doit avoir plusieurs fonctions

Pour être optimisé, un même élément doit avoir plusieurs fonctions (Cf. exemple de la serre adossée au mur de la maison, partie 1.1.1.)


Chaque fonction doit être supportée par plusieurs éléments

Ainsi, une fonction importante du système sera maintenue même si une partie des éléments qui la supportent ne fonctionne plus. Par exemple, plus nous aurons d’éléments dans le système pouvant nous offrir un approvisionnement en eau, moins notre production dépendra des aléas climatique (baissières, collecte via le toit, puits, etc.).


Stocker l’eau et les éléments fertilisant le plus haut possible sur le terrain

On utilise la gravité pour amener les éléments à l’endroit ou l’on en a besoin sans utiliser aucune énergie supplémentaire.


Ne produire aucun déchet

Un déchet est considéré comme tel tant qu’il ne devient pas une ressource pour quelque chose d’autre.


Commencer à petite échelle et lentement
Plus nous voyons grand, plus il sera difficile de se relever de la chute. A petite échelle on peut se permettre d’échouer et de recommencer rapidement, de manière créative et enthousiaste.

Méthodes de Design

La permaculture n’est pas une simple technique (= comment on fait quelque chose = une seule dimension), ce n’est pas non plus une stratégie (= comment on fait quelque chose et quand = deux dimensions ).

La permaculture, à l’image de la nature, est multidimensionnelle. Le design met en valeurs cet aspect à travers l’agencement des éléments entre eux permettant de créer un maximum d’interactions positives. C’est en quelque sorte une toile ou tout est connecté de manière consciente.

1. L’analyse fonctionnelle des éléments

Le but est ici d’étudier chaque élément pour en connaître les besoins, les produits et les caractéristiques propres. Le système doit utiliser ce qui est produit par un élément, mais il doit également être en mesure de combler les besoins de ce dernier. De cette manière, il n’y aura pas de déchets car ils seront transformés en ressources. Le système fonctionnera en cercle fermé et aura la capacité de se renouveler à l’infini.


Voir ci-contre l'exemple de la poule


2. L’observation

La nature est notre professeur, elle offre des exemples, des leçons. En observant attentivement notre environnement, on sera à même de créer un bon design. On recommande ainsi d’observer un site au moins un an avant de commencer à travailler sur le design.

Par exemple, en identifiant les plantes présentes sur le terrain, on est en mesure de savoir quelles espèces peuvent être cultivées avec succès.

3. L’identification des zones

Le terrain entourant le lieu de vie central est découpé en plusieurs zones. Ces zones sont définies selon leur facilité d’accès (distance vis-à-vis de l’habitation, pente) et de leur orientation solaire (ombres, expositions au soleil levant ou couchant, etc.).

Généralement, cinq zones sont définies :
La zone 1 représente le centre d’énergie du système. C’est le lieu où les hommes seront le plus souvent présents, comme l’habitation par exemple. C’est donc la place qui comporte le plus de visites mais aussi celle où il y a la densité d’éléments la plus élevée. Nous y trouvons ainsi des éléments ayants une valeur importante et qui demandent une attention particulière comme le potager.
La zone 2 est un peu plus grande en taille. Elle comporte moins d’éléments et ceux-ci nécessitent moins d’attention, donc moins de visites à l’année. C’est ici que l’on trouve la forêt nourricière, mais aussi les cultures fournissant l’alimentation de base (pomme de terre, choux par exemple).
La zone 3 est également plus grande et l’on y trouve les pâturages pour les animaux, les barrages retenant l’eau pour l’irrigation. C’est ici que l’on cultive sur de grandes surfaces des plantes comme le blé, le tournesol, etc.
La zone 4 est encore plus grande. Y sont développés des systèmes d’agroforesterie. De telles forêts produisent du bois de construction et du bois de chauffage, fournissent de la nourriture pour les abeilles, etc. Le système est ici très simplifié car il demande un minimum d’attention compte tenu de la distance le séparant du centre d’énergie.
La zone 5 est laissée à la nature, c’est la « forêt sacrée » ou le sauvage peut s’exprimer en toute liberté.
La quantité d’énergie nécessaire au fonctionnement d’un élément est mesurée en nombre de visites par an. Les éléments nécessitant la même quantité d’énergie et pouvant être associés par des interactions positives sont réunis dans une même zone. Il s’agit donc d’une planification d’efficacité énergétique.

Par exemple, imaginons une propriété où la maison est située sur une pente importante.

Un poulailler nécessite au minimum 2 visites par jours. Situé à une distance de 50m de la maison, cela fait 73km pentus parcourus par an juste pour entretenir un élément. Le rapprocher davantage de la maison serait donc avantageux. Si vous positionnez votre potager à proximité, vous pourrez récolter les plantes pour le repas tout en vous occupant des poules. Il semble donc judicieux de placer ces 2 éléments côtes à côtes puisque leurs productions sont utilisées quotidiennement. De plus, conduites de manière appropriée, les poules peuvent grandement aider au contrôle des insectes nuisibles dans le potager (se nourrissant au passage) et en même temps le fertiliser grâce à leurs déjections. Tout le monde est gagnant dans ce design.

4. L’analyse sectorielle

C’est l’observation de l’énergie sur le site et la manière dont elle y circule :
- position du soleil en hiver et en été,
- vents dominants,
- points d’eau et inondations potentielles,
- nuisances sonores ou olfactives,
- etc...

C’est aussi le recueil de données (pluviométrie, température mini et max, etc.), ou encore du savoir local permettant d’anticiper des conditions climatiques extrêmes cycliques.

Cette analyse permet de comprendre comment ces énergies influencent la vie sur le site. Le design permet alors de les renforcer ou au contraire de les diminuer afin d’améliorer la productivité.

Par exemple, on pourrait limiter l’énergie éolienne en plantant les arbres perpendiculairement au sens du vent. Inversement, si l’on cherche à utiliser cette source d’énergie, on peut planter les arbres de manière à accélérer la vitesse d’écoulement. Si les arbres sont plantés dans le sens du vent en forme d’entonnoir et que l’on place une éolienne au bout, cela augmentera la production d’électricité.

La carte des analyses sectorielles est associée à celle des zones et modifie ces dernières. Ainsi commencent à apparaître les formes du design (pattern). Ces formes ne sont pas imposées aux sites (travail contre la nature...), au contraire, c’est le site qui nous révèle les formes appropriées au design (travail avec la nature...). Cela donne un grand avantage car on peut alors créer des microclimats bénéfiques qui réduisent le « stress » sur le site.


Voici un autre exemple décrit par Warren Brush, formateur en permaculture. Une personne avait fait construire une magnifique villa en Californie par un architecte réputé. L’entrée dans la propriété se faisait par une route bordée d’arbres, aboutissant sur l’entrée de la maison. A la pratique, il s’avéra que la porte principale était inutilisable car dès que quelqu’un l’ouvrait, le vent s’engouffrait violemment à l’intérieur de la maison, faisant tomber des tableaux des murs et renversant les objets posés sur les tables. Bien que l’architecte soit réputé, il n’avait pas pris en compte la direction des vents dominants sur le site (analyse sectorielle). L’allée d’arbres avait été plantée en ligne droite dans le sens du vent, ce qui avait pour effet d’accélérer celui-ci et de le diriger droit sur la porte d’entrée.

5. La notion de « pattern »

En permaculture la notion de « pattern » est centrale. Un pattern est une forme créée par la pression provenant de la rencontre de 2 éléments différents. Par exemple, la pression du vent sur l’océan crée les vagues. Sous l’apparent chaos que nous offre à voir la nature, il existe un ordre. Dans la nature, il existe un nombre limité de formes (la spirale, le cercle, les branches, etc.). Elles ont cependant la capacité de s’exprimer dans un nombre infini de déclinaisons.

La forme en spirale d’une galaxie rappelle, par exemple, la coquille d’escargot. On la retrouve également sur nos pouces. Le même « pattern » se répète à des échelles différentes à l’infini. De même que lorsque lorsque nous sommes placés entre 2 miroirs, nous pouvons observer que l’image se reflète de manière infinie dans une taille de plus en plus petite.

La nature est maître dans l’art d’accumuler et de mettre à disposition de l’énergie. A partir du moment où les règles qui permettent d’aboutir à ce résultat sont comprises, il est possible de jouer avec et de les utiliser avantageusement pour notre propre système. En tant que designer notre objectif n’est pas de recréer ces formes mais de laisser libre cours à ces formes dans notre système afin de pouvoir s’harmoniser avec elles. Nous devons utiliser le « pattern » comme un guide vers une harmonie avec notre environnement. Nous pourrons alors, à l’image de la nature, accumuler de l’énergie et créer du surplus, et donc nous serons plus efficace.

Nous pouvons par exemple décider de réaliser une spirale d’aromatiques. Cette forme (cf. dessin ci-contre) permet de créer une quantité importante de microclimats sur un espace réduit. L’exposition variant, il est possible de cultiver sur quelque mètres carrés des plantes aimant l’ombre et la lumière. Une marre au pied de cette spirale permet d’apporter l’humidité propice à certains types de plantes : plus on monte dans la spirale, plus le milieu est sec. Ce système respectant les formes de la nature aboutit sur une diversité impressionnante.

6. La notion de lisière ou bordure

Les écosystèmes naturels les plus productifs de la planète se situent aux points de rencontre de deux éléments différents :
- lorsque l’eau douce rencontre les eaux salées,
- lorsque l’eau rencontre la terre,
- etc.


Prenons l’exemple d’une lisière entre une forêt et une prairie. Que pouvons-nous y observer ? Certains animaux sont spécialisés pour vivre en zone de prairie, d’autres en zone de forêt et d’autres en zone de lisière. Cependant, tous, à un moment où un autre, viennent en bordure de leur terrain de prédilection. Que se passe t-il alors ? Imaginons que chacun des trois espaces (prairie, forêt et lisière) contient au maximum cinq espèces spécialisées différentes. La lisière de la forêt peut donc potentiellement en héberger quinze ! Rappelez vous la nature est maître dans l’art d’accumuler et de créer des surplus d’énergie. Il s’agit d’une règle du jeu importante (même si non suffisante) pour créer des lieux d’abondance... c’est en effet dans les bordures que l’on accumule du surplus. Par conséquent, plus notre système comportera de lisières, plus il offrira des opportunités et plus il sera productif.


Exemple d’un design de Bill Mollison :
Un agriculteur vint le voir avec la requête suivante : il possédait un terrain avec un étang circulaire central, entouré de pins qu’il vendait comme bois de chauffage. Les poissons et les myrtilles plantés au bord de l’étang offraient également une source de revenu. L’agriculteur ne voulait ni changer la superficie de l’étang, ni diminuer la surface réservée aux arbres. Il demanda cependant à Bill Mollisson s’il pouvait quand même l’aider à augmenter sa productivité. Bill Mollison changea simplement la forme de l’ étang. Utilisant le schéma de crénulation, il n’en augmenta pas la superficie mais en augmenta considérablement la lisière. Cette interaction avec la terre plus importante augmenta la quantité de nourriture disponible pour les poissons, qui ont ainsi plus d’insectes. D’autres myrtilles purent être plantées en bordure d’étang, mais aussi plus de pins. La productivité a bel et bien augmentée simplement par l’harmonisation avec les formes de la nature.
Cet exemple illustre parfaitement le fait qu’en comprenant et en utilisant les schémas ou patterns qui sont à l’œuvre dans la nature, ici en multipliant les effets de lisières, nous augmentons la productivité du système.
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